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| Le “ destin ” des races …
Dans cette étude, il est possible “ d’exposer dans le détail des théories qui ne peuvent convenir qu’à ceux que Roparz Hemon appelle ar Vrientinien, c’est à dire en français, the happy few. ”. On peut donc relever, comme expressions de la pensée profonde de cette fine fleur de l'autonomisme “ breton ”, où Roparz Hemon se retrouve en complète harmonie de pensée :
“ VI. – Valeur raciale des Bretons (…) Les Juifs (chassés dès le XIIIe siècle par le duc Jean II) n’y sont revenus qu’en nombre infime (1427 Juifs en 1942). (…) Nous sommes donc en présence d’une race “ historique ” restée à l’abri du métissage moderne, parfaitement adaptée à son sol. Terre et sang font un. (…) Grâce à sa situation péninsulaire, qui lui a permis de préserver la pureté de son sang, grâce à la vigueur de sa race (…) ” “ Conclusion (…) Une nouvelle élite nationaliste et raciste, surgit du peuple. Une tache de première urgence est le développement de cette élite. Celui-ci pourrait être accéléré par l’envoi dans les universités et écoles de chefs allemands des meilleurs éléments de la jeunesse. (…) Il y aurait intérêt à ce que des conseillers et des techniciens allemands viennent familiariser les Bretons avec les méthodes modernes d’administration, aux lieu et place des hauts fonctionnaires français. (…) Mais l’excédent de la population ne pourra être absorbé entièrement et devra être dirigé vers les terres libres de l’est armoricain, espace vital de la Bretagne ”
23 “ Mémoires du chef breton : Fransez Debauvais ”, tome 3, p. 353
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